Benin

Sossa Dédé, sculpteur royal du Dahomey au XIXe Siècle, infusait dans ses figures mi-humaines, mi-animales une énergie sacrée qui tenait autant de la prière que de l’incantation. Chez lui, la bravoure de Glélé prenait la forme d’un lion rugissant, tandis que la ruse de Béhanzin se lovait dans la férocité d’un requin.
Entre bois sculpté et cornes polies, il façonnait des totems où résonnait un vaudou lumineux, ancré dans le mystère ancestral.
Aujourd’hui encore, l’influence de Sossa Dédé enflamme l’art béninois, rappelant que la fusion du visible et de l’invisible sait vaincre l’oubli.